Quels contributeurs et collaboration entre les directions à envisager pour mener à bien un projet SRM ?
Au sein d’une entreprise, le projet SRM (Supplier Relationship Management) peut être porté par plusieurs parties prenantes en fonction de la structure organisationnelle et des ressources disponibles de l’entreprise.
Le directeur des achats est souvent le leader naturel pour un projet SRM, car il est directement responsable de la gestion des fournisseurs et des processus d’approvisionnement.
En tant que principal utilisateur et bénéficiaire du système SRM, le directeur des achats peut être chargé de superviser le projet, de définir les exigences fonctionnelles et de s’assurer que le système répond aux besoins de l’entreprise en matière de gestion des fournisseurs.
Cependant, d’autres parties prenantes peuvent jouer un rôle dans le cadre d’un projet SRM :
Étant donné que le SRM implique souvent l’utilisation de technologies informatiques, le responsable des systèmes d’information ou la DSI peut également jouer un rôle central dans le projet SRM.
Ils peuvent être responsables de l’évaluation et de la sélection de l’outil SRM, de l’intégration du système avec l’infrastructure informatique existante, ainsi que de la gestion des aspects techniques du projet.
Dans certains cas, il peut être judicieux de nommer un chef de projet dédié pour superviser et coordonner tous les aspects du projet SRM.
Ce chef de projet peut être issu du département des achats, de la DSI ou être un membre de l’équipe de gestion de projet de l’entreprise, en fonction de ses compétences et de son expérience.
Pour les projets SRM plus complexes, il peut être nécessaire de constituer une équipe multidisciplinaire composée de membres des départements des achats, de la DSI, des finances, de la production et d’autres parties prenantes pertinentes.
Cette équipe peut collaborer pour identifier les besoins de l’entreprise, évaluer les options de solution, gérer le processus de mise en œuvre et assurer une adoption réussie du système SRM au sein de l’organisation.
En fin de compte, le choix de la personne ou de l’équipe qui doit porter le projet SRM dépendra des compétences, des ressources et de la structure organisationnelle de l’entreprise. L’important est de désigner des personnes responsables qui comprennent bien les besoins de l’entreprise en matière de gestion des fournisseurs et qui sont capables de diriger efficacement le projet vers le succès.
La collaboration entre la DSI (Direction des Systèmes d’Information) et la direction des achats est essentielle pour choisir et installer un outil SRM (Supplier Relationship Management) dans une entreprise.
Voici quelques étapes et meilleures pratiques pour une collaboration efficace :
1. Évaluation des besoins et des objectifs :
- La direction des achats et la DSI doivent travailler ensemble pour définir clairement les besoins et les objectifs de l’entreprise en matière de gestion des fournisseurs.
- Identifiez les fonctionnalités essentielles que l’outil SRM doit avoir pour répondre aux besoins spécifiques de l’entreprise, en tenant compte des processus d’approvisionnement existants et des défis rencontrés.
2. Recherche et sélection de fournisseurs :
- La direction des achats peut être responsable de la recherche initiale et de la présélection des fournisseurs potentiels d’outils SRM, tandis que la DSI peut évaluer leur compatibilité avec l’infrastructure informatique existante.
- Collaborer pour évaluer les fonctionnalités, les coûts, la facilité d’intégration, la réputation du fournisseur, la prise en charge et d’autres critères pertinents pour sélectionner le meilleur outil SRM.
3. Planification de l’implémentation :
- Une fois l’outil SRM sélectionné, la DSI et la direction des achats doivent collaborer étroitement pour planifier l’implémentation.
- Déterminez les ressources nécessaires, les échéances et les responsabilités de chaque partie pour garantir une mise en œuvre fluide et efficace.
4. Personnalisation et configuration :
- La DSI peut être chargée de personnaliser et de configurer l’outil SRM en fonction des besoins spécifiques de l’entreprise.
- La direction des achats devrait fournir des orientations détaillées sur les processus d’approvisionnement, les exigences de reporting, les critères d’évaluation des fournisseurs, etc., pour guider cette personnalisation.
5. Formation et support utilisateur :
- Collaborez pour développer et fournir des programmes de formation adaptés aux utilisateurs finaux de l’outil SRM, notamment les membres de l’équipe des achats.
- Assurez vous que la DSI est prête à fournir un support technique continu aux utilisateurs pour résoudre les problèmes et répondre aux questions éventuelles.
6. Évaluation continue et amélioration :
- Mettez en place des mécanismes pour évaluer régulièrement l’efficacité de l’outil SRM et identifier les possibilités d’amélioration.
- Encouragez une communication ouverte entre la DSI et la direction des achats pour résoudre les problèmes rencontrés et mettre en œuvre des ajustements si nécessaire.
En résumé, une collaboration étroite entre la DSI et la direction des achats est essentielle pour choisir, installer et exploiter efficacement un outil SRM dans une organisation. En travaillant ensemble de manière transparente, les deux parties peuvent maximiser les avantages de l’outil SRM et améliorer la gestion des fournisseurs de l’entreprise.
Découvrez la suite dans un prochain article : « Votre projet SRM : quels sont les avantages et apports d’un cabinet de conseil ? »